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Lectures et critiques

Une ribambelle

Rentrée littéraire. Challenge 1%. Mauvaise pioche.

Alors même que j'ai eu envie de lire ce roman avant qu'il ne soit sur les étals, je l'ai trouvé bien nul. Il est rare que je dise cela. Je n'ai pas dépassé une bonne moitié du livre car j'ai assez de livres dans ma PAL pour ne pas m'attarder sur celui-ci le soir.

Il va être vite résumé et pour vous faire comprendre ce dont il s'agit, je vais juste vous copier certains passages et vous pouvez partir du postulat que chacun des trois paragraphes est répété systématiquement.

En fait il s'agit d'un roman qui se passe après la révolution. Vous avez donc une date, à la suite de laquelle le narrateur nous raconte la vie du chat ou sa vie personnelle pendant dix lignes. Puis une autre date avec cette fois-ci le nom d'un guillotiné, d'un emprisonné en raison de son appartenance à la royauté, le tout sur vingt lignes. Enfin, une autre date avec un petit laïus sur sa famille pendant quinze lignes. Puis ça repart de plus belle. 

Ce schéma se répète pendant plus d'un gros tiers, avec l'énoncé de dizaines d'étêtés, d'emprisonnés, de morts. Aucun suspense, juste des noms de sinistres inconnus tués pour différentes raisons. Voilà, voilà. Pas de suspens, rien. Un peu comme si je lisais les pages jaunes et blanches alternativement.

Quand au bout d'un moment j'ai enfin vu sur plusieurs pages l'histoire d'une prostituée assassinée, je me suis dit : "Enfin ! on va partir là, sur une vraie histoire". Nenni. Chassez le naturel, il repart au galop. Nous revoilà avec les sempiternelles dates, paroles, etc, etc.

 

16 avril 

Le sang attaché à ses chaussures a permis de confondre Jean Joseph Lacroix, qui avait attiré chez lui Etienne Cousin, l'aumônier du couvent des  Annonciades Célestes, rue CUlture-Sainte-Catherine. Lacroix avait prosmis au prêtre de le soustraire de la fureur populaire et delui faire quitter Paris. Dès qu'il a vu l'argent convenu, il lui a donné avec rage plusieurs coups de couteau.

 

17 avril

Ma mère aimait beauocup le jambon. QUand autour de la table....

 

18 avril

Jeanne-Catherine Clere, cuisinière domestique dont le maître habite rue des Poulies, a eu moins de chance que Prieur et Petit. Pour avoir tenu dans plusieurs cafés, à des époques différentes, des propos "tendant à provoquer le massacre de la Convention nationale.......elle a été condamnée à mort. L'exécurtion aura lieu demain.

 

Vous répétez donc ce trio avec des noms de morts différents et vous aurez le livre.

 

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J'en remets une couche. Si quelqu'un peut m'expliquer le sens de cette phrase, j'en serais ravie. Je vous la livre telle qu'elle est écrite : "Les mots sont déjà à un tel période qu'il faut nécessairement une contre-révolution, tous les bons Français la désirent......"

 

Vous pouvez aller voir ici les avis des livres de la rentrée mais "La terreur" n'a visiblement pas encore été lu par les participants du Challenge organisé par Sophie :

http://delivrer-des-livres.fr/challenge-1-2014-les-lectures-participants/

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