15 Octobre 2014
Le narrateur vit dans une ville et un pays non identifiables. Il nous décrit par bribes la vie de son quartier en racontant ce qui est arrivé à sa voisine de 58 ans ou à son voisin, plutôt fortuné mais qui vit de façon modeste. Ce qui arrive à sa voisine de 58 ans est inacceptable, et pourtant, le coupable n'est pas inquiété. En effet, elle est régulièrement battue dès lors qu'elle entre ou sort de son immeuble par un type qui reste dans le hall. Mais personne n'intervient. D'ailleurs, aucun spectateur hormis le coupable, sa victime et le narrateur.
Puis une histoire semblable arrive à son voisin matraqué en pleine journée par un seul policier. Là encore, la victime rentre chez elle, meurtrie et blessée mais sans revendication aucune, sans esprit de vengeance, sans aller voir la police....Un beau jour, il disparaît.
Le narrateur, poursuit sa description des petites choses de la vie, son récit étant très compartimenté : chaque chapitre nous transmet des informations soit sur la banque, soit sur la caissière, soit sur les assistants de vie sexuelle.....Et surtout, tout semble très autoritaire. Aucune fantaisie, aucune rébellion.
A un moment on apprend enfin le prénom du narrateur mais on ne sait toujours pas situer le lieu et on se demande bien où le narrateur va nous emmener......
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Mon avis : il y a des passages qui nous font sourire au sujet de comportements actuels de notre société : je fais notamment référence à la description de la caissière et au sujet du rendu de monnaie. Les moyens mis en oeuvre pour nous faire patienter sont drôles aussi.
La lecture est très agréable, fluide et nous emporte aisément sans que l'on se pose beaucoup de questions. On s'interroge au début du roman puis on se laisse mener. Mais vers quoi ? Il faut lire les huit derniers mots pour avoir la réponse, et encore.....
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