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Lectures et critiques

Une ribambelle

Coup de coeur, coup de gueule du mercredi

Le mercredi il y a les sorties ciné.

Je vais pour ma part vous présenter chaque mercredi (je l'espère) un livre pour lequel j'ai eu un coup de coeur ou que j'ai beaucoup apprécié ou qu'a contrario j'ai détesté.
Il peut s'agir soit d'une ou de plusieurs lectures faites au cours du mois, soit d'une lecture faite avant que ce blog naisse.
Là pour le livre que je vous présente, j'ai trouvé intéressant de voir quel souvenir il m'en restait un an et demi après l'avoir lu. Car parfois, on oublie aussi vite que l'on a aimé. Cette fois ci, ce n'est pas le cas.

 

Pour ce jour, il s'agit d'un roman policier que j'avais lu en 2013.
 

Je sais que certaines ou certains l'avaient trouvé violent. Ce n'est certes pas de la guimauve mais les actes qui y sont commis ne m'avaient pas troublée. Il s'agit tout de même d'un roman policier donc que des actes barbares s'y trouvent me semble légitime. D'ailleurs en réfléchissant, je suis plus facilement émue, la larme à l'oeil qu'outrée ou révulsée. Et je pense que vous avez pu vous en rendre compte. A chacun sa sensibilité.
 

Et si vous souhaitez me faire part de votre coup de coeur, coup de gueule, ça m'intéresserait.

Coup de coeur, coup de gueule du mercredi

En Suède, dans une école, il y a des enfants qui courent, s'agitent, s'attrappent. A bien y regarder , ce qui s'y passe est l'ordinaire de certains mais ne devrait pas être l'ordinaire ; cet ordinaire là est en fait l'inacceptable, l'indicible pour les victimes (surtout pour la victime). le chef compose cette meute avec d'autres qui reproduisent ses faits ; certains se contentent de suivre sans intervenir.

Chaque jour lors de la sortie, lors de la récréation, Thomas est malmené, violenté : ligoté par ses camarades avec une corde à sauter puis jeté sur la route ; on lui vole son pantalon et il doit rentrer à la maison, comme ça ; on menace de le brûler, de l'enfermer.

Et puis l'institutrice, l'adulte qui devrait être bienveillante n'intervient jamais car la plupart du temps, cela se passe à la sortie, dans la rue, ou tout au moins, une fois l'heure des cours passée. Il ne trouve pas plus de réconfort chez lui auprès de sa mère avec laquelle il vit. 
 

Thomas grandit puis trouve un travail. Il est seul, très seul : pas d'ami, pas de famille, aucune relation amicale qu'elle soit issue du milieu professionnel, associatif. Thomas a l'impression qu'enfant, les adultes ne le voyaient pas puisqu'il n'a jamais été défendu et maintenant qu'il est adulte, il a l'impression d'être tout aussi invisible. Il se rend compte que certains s'agacent de son comportement hésitant, de son caractère effacé.
Les autres élèves de la classe aussi ont grandi. Thomas ne les a jamais revus.
Un jour, dans la maison d'une retraitée, un agent immobilier marié et père de famille est retrouvé assassiné. Fort heureusement, cette demeure était vide puisque sa propriétaire était à l'hôpital en raison d'une fracture du fémur. La propriétaire voit le cadavre en arrivant chez elle et une fois la police prévenue, cette vieille dame part séjourner chez une infirmière, le temps de permettre à la police de faire des investigations. 
Pendant que la police enquête, une femme est à son tour retrouvée assassinée. Puis c'est au tour d'une deuxième femme, une prostituée. Vient le jour où une troisième femme est elle aussi assassinée. Ces personnes n'habitent pas le même quartier, l'une d'elle habite même loin de la
ville. La police ne comprend pas pourquoi l'agent immobilier a été retrouvé mort dans la maison de la retraitée alors que celle-ci n'avait aucune envie de vendre sa demeure et qu'elle ne connait pas du tout la victime. 
Puis, la police s'aperçoit que les victimes ont un point commun : leur âge. L'âge de Thomas. Lequel a déjà observé ces futures victimes et su ce qu'elles faisaient de leur vie et où elles habitaient. D'ailleurs, il était présent, à quelques mètres, avant le meurtre. 
Est-ce lui le meurtrier ? Celui qui se venge ? Jusqu'où va-t-il aller ? L'assassin décimera-t-il tous les élèves de la classe ?

 

 

J'ai beaucoup aimé ce roman pour ce qui concerne les meurtres. Les nordistes sont décidément moins doucereux que d'autres auteurs en terme de description de meurtres. Tout le long du roman on se demande si Thomas est l'auteur des meurtres puis l'on en doute, puis l'on en est persuadé !
Je vous le conseille. Un bel indice en cours du roman.

 

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L
Belle initiative, en tout cas, de revenir sur des instants de lectures du passé.
Répondre
U
D'autant plus que l'on ne se souvient pas forcément de ces lectures mais celle-ci je m'en souviens encore très bien. C'est bon signe.
A
Je me rappelle vaguement de cette lecture étrange.
Répondre
U
Certains l'avaient trouvé glauque. Ce n'est pas du policier gentillet, c'est sûr.