Lectures et critiques
12 Février 2017
Lorsque Maria Cristina quitte père, mère, soeur, le grand nord, l'austérité maternelle pour étudier à Santa Monica, c'est le choc des cultures. Engoncée dans ses vêtements, coincée dans des principes, la cohabitation avec Joanne libre et libérée aurait pu s'avérer conflictuelle or il n'en est rien. Prise sous l'aile de Joanne, Maria Cristina s'émancipe, travaille, rencontre Claramunt et écrit. Un monde aux antipodes de celui qui l'a vu grandir et qui ne lui donne plus envie de renouer avec sa famille qu'elle a fuit. Or un jour sa mère l'appelle et lui demande de venir.
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Première découverte de Véronique Ovaldé par ce roman que j'ai beaucoup aimé. Je ne m'attendais pas à aimer tant que cela cette lecture. J'ai trouvé qu'une bonne partie du roman était placée sous le signe de l'humour, pas celui qui fait éclater de rire mais qui fait sourire. J'ai vraiment aimé tous les personnages, la fin aussi. Le seul bémol est sur la pertinence du passage le plus violent de l'histoire que je n'ai pas trouvé justifié : il m'aurait presque fait changer d'avis sur l'entièreté du roman si ce qui a suivi ne m'avait pas à nouveau captivée et enchantée.