Lectures et critiques
20 Janvier 2018
Irlande. Fin des années 60. Nora est veuve. Son mari, professeur, vient de décéder. La voilà donc seule à élever ses deux filles et ses deux garçons. Sa tante Josie reste dans les parages et se propose de l'aider tout comme Jim, Una, Catherine et Margaret, les oncle et tantes des enfants.
Mais le quotidien n'est pas simple : Nora ne travaillait pas et va donc devoir se mettre en quête d'un emploi compatible avec sa vie de mère de famille. Elle va devoir enfin prendre des décisions seule alors que jusqu'à présent, elle ne faisait que suivre son mari.
Nora se retrouve seule à gérer les finances de la famille mais surtout ses émotions et celles des enfants. Petit à petit, elle trouve ses marques et prend quelques libertés : prendre des cours de chants, acheter un gramophone, aller chez le coiffeur....Pendant ce temps là, l'Irlande se fissure.
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La vie de Nora Webster aurait pu être touchante mais il n'en fut rien : j'ai trouvé l'héroïne antipathique et je n'ai eu aucune empathie pour elle. Cela tient au fait qu'en permanence elle repousse toute main tendue à son encontre, critique celles et ceux qui pourraient lui venir en aide....Sa tante l'invite à un séjour en Espagne, elle y va mais n'en retire aucun plaisir et râle ; elle ne supporte pas quand quelqu'un de sa ville lui présente ses condoléances ou prend de ses nouvelles ; son fils bégaie : elle critique et refuse d'écouter sa famille qui lui dit qu'il serait bien de consulter un orthophoniste ; à un moment ses enfants lui disent qu'elle a fait le bon choix au sujet de quelque chose : la voilà qui dit que ça l'exaspère d'entendre cela. Tout semble lui casser les pieds, l'ennuyer.....
Trop rarement au long du roman je l'ai vue heureuse, sourire ou manifester une quelconque parole d'encouragements ou de remerciement. Je n'ai même pas réussi à lui donner un visage.
Bref, déçue. Seules les 20 dernières pages ont été un peu émouvantes.