Territoires - Olivier Norek

A Malceny, les tours Baudelaire ou Verlaine auraient pu nous plonger au coeur de la poésie ; l'immeuble La Citadelle nous ramène déjà un peu plus vers le côté guerrier ; enfin, ce qui va se dérouler sous nos yeux anéantira tout aspect poétique qui aurait pu émerger de cette ville détentrice de noms doucereux ou exotiques pour ses quartiers. Nous voilà donc les pieds sur terre, bien ancré dans un merdier avec des dégâts causés par tout trafic de drogue même si l'on peut reconnaître à cette activité une quiétude de surface. Tout s'enchaîne façon dominos : l'un tombe et entraîne avec lui tous les autres. Mais finalement, la nature ayant horreur du vide, des remplaçants émergent ; ouf ! Tout peut continuer.
Qui tombe et pourquoi ? Qui y est mêlé ?
Espérons que l'on puisse compter sur la collaboration du maire et de la police pour enrayer le feu qui s'il n'est pas maîtrisé, risque bien de tout faire exploser.

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Dès les premières pages lues, j'ai été happée par le récit dynamique de l'auteur. Je me suis rangée aux côtés de Coste et Ronan et pour une fois je n'ai pas cherché à anticiper, à comprendre ce qui allait se passer. Je me suis laissée porter par les événements, spectatrice. Je n'ai pas été déçue-dans tous les sens du terme-par le dénouement et les ramifications. 
Premier roman lu de cet auteur rencontré à Saumur lors du Salon du livre et du vin. 
Allez, Surtensions m'attend.