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Lectures et critiques

Une ribambelle

Glissez, mortels !

Glissez, mortels !

Charlotte Hellman, auteur de cet ouvrage narre la vie de son aïeul, Paul Signac. L'on ne connaît que très rarement la vie intime, familiale de nos peintres français. D'ailleurs en a-t-on besoin pour apprécier leur œuvre ? Non pour ma part. Me voici donc, grâce à ce texte, plongée aux côtés de l'artiste, de son époque et de ses amours.

📘Je découvre un peintre fidèle à son amour, Berthe, à laquelle il sera uni pendant presque 30 ans. Puis les années 1912 et 1913 sont les témoins d'un bouleversement familial. En effet, Jeanne, amie et voisine des Signac, quitte son époux et leurs trois jeunes enfants pour vivre avec le peintre. Voici donc Berthe seule, dans leur maison, tandis que le couple nouvellement formé accueille la naissance d'une petite fille en 1913. Double violence puisque outre la séparation, Jeanne donne naissance à une petite fille alors même que Berthe et Paul Signac n'avaient pas eu d'enfant. 🖊️ Je ne connaissais rien du tout de la vie de ce peintre et curieuse, je suis partie à la découverte de sa vie grâce au travail de mémoire accompli par l'auteur. Toutefois, si j'ai aimé une première petite partie consacrée à la vie commune du couple Berthe-Paul, j'ai eu beaucoup de mal à supporter la suite car le comportement de Signac m'a fortement agacée. Ses propos découverts grâce aux trop rares lettres gardées, ses actions (ou plutôt son inaction), cette situation bancale pour ces deux femmes ne me l'ont pas rendu sympathique. Ses remarques, courriers envoyés à son épouse étant parfois complètement inadaptés à la situation et blessants m'ont fait soupirer.

L'écriture de l'auteur est très agréable. Elle essaye aussi d'analyser parfois le cheminement réflexif de l'artiste face à sa situation ou lorsqu'elle retranscrit certains passages de missives. Toutefois, j'ai eu du mal à terminer ce livre en raison des agissements du peintre. La dernière page est émouvante.

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A
Les agissements du peintre ? Pas certaine de vouloir savoir de quoi il s'agit.
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U
Il tient à son épouse des discours très moralisateurs ou lui écrit des lettres en ce sens et est culpabilisateur parfois alors que le fautif, c'est lui (son épouse, lui reste fidèle).