20 Septembre 2020
En ce début du XXème siècle, l'extra-ordinaire Isabelle Eberhardt nous offre un voyage au coeur du désert. L'auteur décrit merveilleusement l'hamada ou l'erg, les architectures, réussissant à dévoiler les couleurs. Que de beautés et de douceurs dans ces nouvelles, où si l'auteur nous donne à voir la vilenie de quelques-uns, je ne retiens que la lumière et bonté des autres.
Qui sont-ils ces déracinés du Jura, de l'Italie et De Bône, propulsés au sein d'un désert, de tribus, de peuples qu'ils découvrent. Contraints d'obéir.
Pour tous, indigènes et français, contrariété des coeurs et des esprits.
À qui se soumettre ? À la bureaucratie, aux us et coutumes, l'ordre établi ou son coeur et sa conscience ?
Le temps s'arrête à la lecture de ces textes, comme enveloppée de la lenteur. de l'âpreté du lieu et sa stérilité jaillissent l'humanité et de belles émotions.